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Hiiiiiii |
Mais ça, c'était avant.
Brièvement le pourquoi du comment, parce que ce n'est pas l'objet de ce blog :
Diplômée et pleine de bonne volonté pas assez riche pour me la couler douce, me voilà débarquée dans une étude...spéciale.
En vrac :
- on m'éteint la lumière de mon bureau quand je bosse parce que "vous voyez assez clair avec votre écran",
- on ne tire pas la chasse en sortant des chiottes (ça coûte cher).
Déjà là, j'aurais dû partir en courant mais je suis une guedin moi, je suis restée.
- on préfère les hommes à moi (classique) surtout à compter du jour où j'obtiens mon diplôme. Là, on comprend qu'on va devoir me payer davantage, du coup on meharcèle pour que je me barre aime encore moins,
- on me dit que je suis nulle mais on me confie les plus gros dossiers,
- on m'empêche de poser quelques jours mais on me dit que je coûte cher avec mes 40 congés à prendre,
- le jour où je dois m'absenter pour des obsèques, on me demande si j'ai encore beaucoup de monde à enterrer...
Je pense que je peux arrêter ici ma liste pour que le tableau soit dressé.
Quand je dis on, je parle d'eux, les rois du pétrole.
Je peux aussi vous parler d'elles, les mauvaises que je côtoie 10 heures par jour.
Cinq ans à supporter des commentaires :
- sur la longueur de mes cheveux, seriously t'as rien de mieux à faire là ?,
- sur ma nouvelle voiture qui n'a rien de plus extraordinaire qu'une twingo, youhou danse du volant,
Ou à retrouver la poubelle de la veille à ma place un midi. Euh merci mais je me suis préparé un plat...
Enfin voilà, des exemples comme ça j'en ai des caisses, c'est assez bas de plafond, tu en conviendras.
Je me démène pour bosser malgré tout ce climatpourri moisi idyllique, mais ceux qui ont leur nom sur la plaque n'en ont rien à cirer. De toutes façons a priori, ils cherchent à couler la boîte.
Je fatigue mais je serre les dents, je souris pour donner le change, et ça marche puisque tout le monde tombe des nues le jour où je pète les plombs, putain j'pète les plombs (pardon, mais je pense systématiquement à cette chanson quand je dis ça).
En vrac :
- on m'éteint la lumière de mon bureau quand je bosse parce que "vous voyez assez clair avec votre écran",
- on ne tire pas la chasse en sortant des chiottes (ça coûte cher).
Déjà là, j'aurais dû partir en courant mais je suis une guedin moi, je suis restée.
- on préfère les hommes à moi (classique) surtout à compter du jour où j'obtiens mon diplôme. Là, on comprend qu'on va devoir me payer davantage, du coup on me
- on me dit que je suis nulle mais on me confie les plus gros dossiers,
- on m'empêche de poser quelques jours mais on me dit que je coûte cher avec mes 40 congés à prendre,
- le jour où je dois m'absenter pour des obsèques, on me demande si j'ai encore beaucoup de monde à enterrer...
Je pense que je peux arrêter ici ma liste pour que le tableau soit dressé.
Quand je dis on, je parle d'eux, les rois du pétrole.
Je peux aussi vous parler d'elles, les mauvaises que je côtoie 10 heures par jour.
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Elles ressemblent à peu près à ça... |
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ou encore ça, ça te fait rêver hein ! |
- sur la longueur de mes cheveux, seriously t'as rien de mieux à faire là ?,
- sur ma nouvelle voiture qui n'a rien de plus extraordinaire qu'une twingo, youhou danse du volant,
Ou à retrouver la poubelle de la veille à ma place un midi. Euh merci mais je me suis préparé un plat...
Enfin voilà, des exemples comme ça j'en ai des caisses, c'est assez bas de plafond, tu en conviendras.
Je me démène pour bosser malgré tout ce climat
Je fatigue mais je serre les dents, je souris pour donner le change, et ça marche puisque tout le monde tombe des nues le jour où je pète les plombs, putain j'pète les plombs (pardon, mais je pense systématiquement à cette chanson quand je dis ça).
Burn out de six mois. Mon lit s'en souvient, je ne l'ai pas quitté.
Mais je suis forte (ouais j'y crois à ce moment là), alors j'y retourne.
Premier jour, rien à signaler hormis le défilé des faux culs à ma porte...au premier qui aura du scoop à déformer avant de balancer aux autres fièrement.
Deuxième jour, convocation devant les hauts responsables themselves, ils me disent à quel point ils sont contents de me retrouver, mais bon "si vous pouviez démissionner ça nous arrangerait parce qu'on ne veut plus de vous...ALORS BARREZ VOUS".
Mais je suis forte (ouais j'y crois à ce moment là), alors j'y retourne.
Premier jour, rien à signaler hormis le défilé des faux culs à ma porte...au premier qui aura du scoop à déformer avant de balancer aux autres fièrement.
Deuxième jour, convocation devant les hauts responsables themselves, ils me disent à quel point ils sont contents de me retrouver, mais bon "si vous pouviez démissionner ça nous arrangerait parce qu'on ne veut plus de vous...ALORS BARREZ VOUS".
Me revoilà partie pour un an dans mon lit. Putain que j'ai été conne de croire que ça pourrait se passer disons...humainement.
Sauf que là, trop c'est trop je dis STOP, befoooooore (non pardon, me voilà encore repartie dans mes chansons).
Bref, je retourne bientôt affronter ELLES et ON qui ne m'attendent pas, mais alors pas DU TOUT.
Une manière pour moi de ranger cette histoire dans un coin jusqu'à l'oublier.
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Attention les p'tits gars, me revoilà |
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